C’était un vendredi, mon expérience de rééquilibrage alimentaire – Partie 1

Je décide, à travers ce billet, de me livrer un peu à mes lecteurs en racontant la première partie de mon histoire avec le rééquilibrage alimentaire. Parce que finalement vous ne me connaissez pas, vous lisez mes conseils, je ne suis ni coach, ni professionnel de la nutrition. Juste quelqu’un comme tout le monde qui un jour en a eu marre et a décidé de perdre du poids.
J’ai décidé quelques mois plus tard de créer ce blog et tout ce qui l’entoure pour partager mon histoire, partager les connaissances que j’ai acquises (parce que toutes les informations que vous voyez ici sont des informations qu’a un moment donné j’ai eu besoin moi aussi de chercher sur le net) mais aussi pour valider psychologiquement tout le chemin que j’avais effectué.
Je vous partage aujourd’hui une partie de mon histoire, elle ne sera pas complète évidemment puisque l’aventure continue pour moi.
C’était le 15 mars 2019, un vendredi, 134 kg
Tout a commencé le 15 mars 2019. Ce vendredi là, lors du repas de midi, j’ai dis à ma femme : « c’est bon, ça me gave, je me met au régime ». Moi qui était un gros mangeur, fanatique de charcuterie et de fromage bien gras (savoyard oblige), autant vous dire qu’elle m’a regardé avec des yeux gros comme mes poings. Mais le chemin était déjà fait dans ma tête depuis quelques jours alors qu’un problème de santé lié a mon poids m’avait poussé a me mettre en arrêt maladie…
J’ai donc mangé mon dernier repas « lourd », de ceux qui me donnaient mal au ventre en général et me faisaient transpirer pendant quelques heures, et nous sommes partis faire quelques courses en début d’après-midi. Ma décision était ferme, sans trop savoir a quoi m’attendre pour l’avenir.
Prendre ce genre de décision est quelque chose de simple, s’y tenir quelques jours, quelques semaines ou quelques mois est bien plus difficile. Je faisais un grand saut dans l’inconnu. J’ai commencé mes premières recherches et là le rééquilibrage alimentaire est apparu. Ça paraissait simple sur le principe, mais mon addiction au sucre et à la graisse serait certainement l’aspect le plus difficile à combattre.
Les premiers jours, les premiers repas
L’après-midi, je téléchargeais une application pour suivre les calories ingérées et suivre au quotidien, garder une trace de ce que je mangeais. Me donner une sorte de confiance en moi. Le soir, je commençais mon premier repas. Pas fameux, fade, sans saveur… pour moi un régime devait forcément passer par des aliments cuits à l’eau et sans saveurs… ça a duré quelques jours avant que je me tourne vers d’autres produits et d’autres habitudes qui me permettraient quand même de garder du plaisir a manger.
Sans compter sur les tentations, mes habitudes des fast-foods et des bons petits plats de madame… tout un mélange de sentiments et d’envies qui m’ont retourné la tête pendant quelques jours. Et puis le rythme a été pris. Tout doucement, encore fragile, mais quand même, un vrai rythme. Des habitudes qui changent, des « non » lors d’un apéro lorsque l’ont m’a proposé du saucisson ou du fromage…
Il me fallait vraiment passer ce cap des premiers jours pour être vraiment lancé et être crédible aux yeux des gens. Comme si tout le monde attendait que je craque a un moment ou un autre, je voulais prouver que c’était possible et que j’utilisais la bonne méthode, même si pour certains, à la vue de ce que je mangeais avant, ma méthode pouvait paraître « extrême », j’étais juste entrain de me réapproprier de nouvelles habitudes alimentaires. Ce qui était extrême, c’était ma façon de manger avant. Maintenant, c’est normal et non restrictif.
Je mangeais donc tout simplement : salade, légumes / féculents en petite quantité, viande blanche (poulet). J’essayais au quotidien de varier les légumes pour ne pas tomber dans une dépression profonde, mais au moins ça avait le mérite de fonctionner. Il me le semblait en tous cas. Je manquais clairement d’expérience à ce moment là et je n’avais pas idée de tout ce qu’il était possible de manger en rééquilibrage alimentaire. En fait : manger normalement, de tout, mais en quantité « normale ». Et surtout ne pas abuser (voir supprimer, dans mon cas), des produits gras, salés et sucrés.
Ma première pesée, la première récompense
Je n’avais pas encore à ce moment notion de ce qu’était le Cheat Meal. C’est pour cela que je m’autorisais aucuns écarts. Et puis le jour de la première pesée est arrivée. A force d’entendre mes collègues de travail me dire que j’avais surement perdu un peu de poids, je voulais valider ça par la balance. Et autant vous dire que le moment a été difficile tant je n’étais pas du tout ami avec cet instrument de torture.
Nous sommes a 3 semaines du début du rééquilibrage.
Un collègue m’a pesé au travail… 122 kgs. J’avais perdu 12 kilos, en 3 semaines, seulement en éliminant mes mauvaises habitudes de mon alimentation :
- Sucres (sodas : je ne savais pas quel goût pouvait avoir l’eau du robinet)
- Graisse (charcuterie en grosse quantité, fromage également, à chaque repas)
- Fast-food 2 à 3 fois par semaine
- Féculents a profusion (pâtes, pommes de terre, pain blanc en grosse quantité aussi)
J’ai donc décidé à ce moment là d’organiser un Cheat Meal pour me récompenser. De peur que mes 12 kilos reviennent immédiatement, j’ai donc fait quelque chose de léger… j’avais envie de pâté en croûte. Une tranche m’a suffit tant l’angoisse était présente. Et puis au fil des jours je me suis détendu.
Devenir à l’aise avec son rééquilibrage
Ces 3 premières semaines m’ont appris plusieurs choses : la persévérance et la réappropriation de son corps. Parce que suivre un rééquilibrage alimentaire c’est reprendre son corps en main et ne plus être dépendant de tout ce qu’on peut ingérer par habitudes ou par confort.
J’en ai aussi profité pour parfaire mes lectures et ingérer des informations sur la perte de poids, voir quels aliments privilégiés, lesquels limiter. Tout un tas d’informations que je n’avais pas avant mais qui m’ont permis de me rassurer et de me conforter dans ce que je faisais.
La sensation de faim avait disparu… j’avais faim uniquement aux heures normales des repas. Je n’attendais pas avec impatience l’heure du repas. Je me sentais libéré. Mais rien n’étais encore fini, le chemin devait être long. J’avais pour objectif d’atteindre au moins les 80 kilos.
Et puis 12 kilos en moins…
C’est bientôt le début de la mise au sport.